Test de la Microsoft Surface 3

Arnaud |

Microsoft semble plutôt en forme ces derniers temps. L’entreprise est en train d'achever une sorte de mutation pour effacer cette image poussiéreuse et terne qui lui collait tant à la peau. Entre l’imminente sortie de Windows 10 et des projets un peu plus exotiques comme HoloLens, une nouvelle génération de tablette est née : la Surface 3. Petite sœur du modèle Pro, elle nous est vendue comme un substitut complet à l’ordinateur. Pari réussi ou idée fumeuse ? La réponse dans notre test !

En bons utilisateurs de produits Apple que nous sommes, il est toujours étrange de voir débarquer un produit qui n’est pas griffé d’une pomme dans notre quotidien. Mais la Surface intrigue, attise une curiosité vers un monde que nous connaissons peu : les PC. Pour cette troisième génération, Microsoft pousse l’appellation “PC” à son paroxysme, exit la version “RT” (ARM, dans les faits) de Windows, la Surface supporte maintenant une version complète de Windows 8 (8.1 pour être précis).

iPad vs Surface : une approche diamétralement opposée

Commençons directement par la comparaison entre les deux tablettes. Car les comparer de manière chiffrée est un non-sens. Les deux tablettes viennent de processus de développement très différents. D’un côté, l’iPad, équipée du même OS que l’iPhone. Avec ses limitations, la tablette d’Apple pourrait se résumer à un gros et très efficace iPod touch même si fondamentalement, la tablette est plus qu'un simple outil de consultation. De l’autre, la Surface, ordinateur rétréci et allégé pour entrer dans le format tablette. Même avec leurs écrans éteints, cette différence de philosophie saute aux yeux. L’iPad se tient, de base, à la verticale, avec un seul port Lightning pour la recharge. La Surface se tient elle à l’horizontale, de préférence posée sur une table, on y trouve un lecteur de carte micro SD, un Mini Displayport et… magie… un port USB 3.0 totalement fonctionnel.

D’un point de vue plus physique, la Surface a presque l’air d’un camion à côté d’un iPad Air 2. Plus longue et plus large de 2 cm, la Surface est également 2,6 mm plus épaisse qu’un iPad Air 2. Si l’épaisseur est plus de l’ordre de l’esthétique (les 8,7 mm de la Surface restent tout à fait acceptables), là où le bât blesse, c’est au niveau du poids : la Surface 3 pèse un bon 622 grammes, soit pratiquement 200 grammes de plus que l’iPad. La Surface aura donc un peu plus de mal à se faire oublier dans un sac.

Le design de la bête est plutôt agréable. La coque arrière conserve le magnésium de la Surface 2, et la finition n’a pas grand-chose à envier à un iPad. Sans être aussi “lisse” que la tablette d’Apple, celle de Microsoft s’en tire plutôt bien et fera vite oublier les PC-plastique comme on en trouve par milliers dans les rayons multimédias des supermarchés.

Concernant la Type Cover, la “Super Smart Cover” avec un clavier intégré, elle est aussi de bonne facture. Elle est recouverte d’un tissu agréable au toucher, un peu plus pelucheux que celui qui recouvre l’intérieur des Smart Cover d’Apple. Le clavier en lui-même est plutôt bon, le confort d’écriture est surprenant pour un clavier de ce type. Le trackpad, bien que beaucoup trop petit, remplit bien sa fonction de curseur d’appoint… après tout, l’écran tactile reste le moyen d’interaction principal avec le logiciel. Cerise sur le gâteau, le clavier est, étonnamment, rétroéclairé. La surprise est donc, disons-le, relativement bonne de ce côté. Il faut dire qu’à 150 €, la Type Cover se devait d’être efficace.

Autre bon point : le Kick Stand. Sorte de clapet en métal greffé à la coque arrière, il permet de mettre la Surface dans 3 positions différentes. Là encore, la solidité de l’ensemble surprend quand on est habitué à l’iPad et à sa Smart Case bancale. Pour faire simple, la Surface ne bougera pas de sa position. On peut donc utiliser l’écran sans se poser la question de la force à mettre dans le doigt. On regrettera cependant le manque de souplesse du système, il est impossible de choisir une autre inclinaison que la poignée prévue par Microsoft, c’est plutôt frustrant. Surtout que ce Kick Stand fonctionne bien, on aimerait qu’il fonctionne encore mieux.

Les avantages et les inconvénients d’un PC

Vous l’aurez compris, la Surface est un PC dans une tablette. Avec tous les avantages qui en découlent. L’OS permet une très grande liberté d’action. C’est d’ailleurs assez surprenant quand on vient de l’univers iOS, plutôt que de chercher une solution pour envoyer un document via le Cloud, une simple clé USB fera l’affaire. Ce n’est, certes, pas la manière la plus sexy de fonctionner, mais cela reste certainement une des plus efficaces.

Dans son fonctionnement général, la Surface est donc capable de se comporter comme un ordinateur classique. Son port USB n’est pas bridé inutilement, on peut y brancher tout ce que l’on peut brancher sur un ordinateur. Souris, clavier, disque dur externe, clé USB, un lecteur CD, on peut même y brancher un iPad ou un iPhone. Il en va de même pour les téléchargements. On peut recevoir, stocker et lire à peu près tous types de documents, installer Flash Player, VLC, la suite Creative Cloud d’Adobe… Si, dans l’absolu, ce n’est pas toujours très utile ou fonctionnel, ce manque de limitation a l’avantage d’ouvrir beaucoup plus largement le champ des possibles.

En contrepartie, la Surface se comporte un peu trop comme un PC là où elle devrait se comporter comme une tablette. Elle s’éteint purement et simplement après quelques heures, il faudra la réveiller à chaque fois avec le bouton on/off. Cette sortie de sommeil prend, approximativement, une vingtaine de secondes. Autant dire une éternité quand on l’a entre les mains en attendant de pouvoir rapidement ouvrir une application. Elle mettra aussi quelques secondes à accrocher le réseau WiFi et ne sera pas d’une réactivité sans faille durant les premières secondes d’utilisation. S’il s’agissait de quelque chose d’anecdotique, cela n’aurait pas grande importance, mais on parle ici de quelque chose qui arrive à chaque fois que la Surface passe plusieurs heures en veille sans être sollicitée. Autant dire que vous verrez souvent l’écran de démarrage.

L’interface de Windows est prévue en deux parties : celle que l’on appellera “tuile” (l'interface Metro) et celle que l’on appellera “desktop”.

Les tuiles

Les tuiles, écran d’accueil par défaut de la tablette, sont fidèles au style ModernUI que l’on connaît de Microsoft. Initié avec la septième version de Windows Phone, on a rapidement vu ces carrés plats de couleurs vives se propager au reste de la gamme. Ce style fonctionne plutôt bien, il est plus singulier que ceux d’Apple et de Google, et les différentes animations à l’écran leur donnent joliment vie. Cet écran a l’avantage d’être parfaitement adapté au tactile. On retrouve d’ailleurs une logique plus proche des appareils mobiles, avec les applications en plein écran et une interface globalement optimisée pour un usage avec les doigts.

Chrome passe sur la partie Desktop…

Sur le papier, cette interface est plutôt attrayante. La réalité est un peu différente. Quand l’application n’est pas optimisée pour la Surface, elle s’ouvrira dans un environnement PC, en bonne et due forme. C’est donc la deuxième partie “desktop” qui prendra le relais. Elle a l’avantage de laisser une grande liberté d’action. Mais elle n’est franchement pas adaptée aux écrans tactiles et on devra la contrôler avec le trackpad de la Type Case pour un minimum de confort. C’est franchement peu agréable et assez rebutant.

Twitter à gauche, Evernote à droite.

L’interface tactile, elle, intègre un système de partage d’écran assez bien pensé. L’écran est divisé en 4 colonnes, chaque application peut, soit, fonctionner sur 4 colonnes (en plein écran), sur trois, deux ou une colonnes. Exemple concret, il est possible de travailler sur un document Evernote tout en ayant sa timeline Twitter sur un quart de l’écran. C’est extrêmement appréciable et cela permet d'accentuer un côté "multi-tâche" que n'a pas (encore) l'iPad.

Les applications

Concernant les applications en elles-mêmes, elles sont bien souvent réussies. Toujours basé sur l’identité graphique de Windows 8, le résultat est plutôt satisfaisant. Oui mais voilà, la Surface ne se vendant pas aux mêmes volumes que l’iPad, on sent que les développeurs y accordent très peu d’intérêt. Par exemple, la dernière mise à jour de l’application Twitter remonte à un an. Les dernières nouveautés du réseau social ne sont donc pas supportées par l’application. L’exemple de Twitter est assez représentatif du reste, les apps pour la Surface et Windows Phone ne sont clairement pas une priorité pour les développeurs. Même si c’est compréhensible, cela reste frustrant pour l’utilisateur.

L’application du journal Le Monde
Et Netflix

Globalement, le nombre d’applications disponibles est plutôt correct, mais on se retrouve assez vite limité. Par exemple, il n’existe pas de version optimisée de Chrome ou Firefox, la cohabitation avec Internet Explorer est donc obligatoire pour avoir un navigateur optimisé pour les écrans tactiles. Vous pouvez évidemment télécharger Chrome, Firefox ou même Safari, mais vous vous retrouverez alors avec un navigateur simple, comme il apparaît sur un PC et donc, très peu adapté au tactile. Il n’existe pas non plus d’application Spotify, il faudra également passer par la version desktop.

Le stylet

On sait à quel point Apple a en horreur les stylets pour tablette, et pourtant (cela pourrait d'ailleurs changer avec l'iPad Pro). Pour 49 €, Microsoft vend un stylet compatible avec la Surface 3 et la Surface Pro 3. Développé pour fonctionner en symbiose avec l’application OneNote, il fonctionne assez bien avec le reste du système. Il est fait du même magnésium que la coque arrière de la tablette, assez léger et de bonne facture, il est agréable à tenir en main. Point noir : il fonctionne avec une pile AAAA, un format plutôt exotique. Tous les chargeurs de piles ne peuvent pas recharger ce format et il n’est pas des plus faciles à trouver en magasin. Une batterie aurait certainement fait grimper le prix, mais aurait été bien plus judicieuse.

il s’agit d’un stylet actif, connecté à la tablette en Bluetooth. La technologie est nouvelle pour Microsoft, les anciennes versions utilisaient une technologie de Wacom, qui avait l’avantage d’être plus précis sauf dans les coins. La nouvelle technologie utilisée pour ce stylet, N-Trig, a l’avantage d’être beaucoup plus homogène sur l’écran, malgré une précision en baisse.

Le stylet est muni de 3 boutons : un cercle violet sur la partie supérieure ouvrira OneNote, peu importe l’endroit où l’on se trouve dans l’OS. C’est plutôt pratique, cela permet de prendre très rapidement une note ou griffonner un schéma. Une fois dans l’application, le bouton ouvrira une page vierge. Si l’idée est bonne, on se retrouve souvent à appuyer sur le bouton au mauvais moment. Les deux autres boutons sont consacrés à une gomme (bouton inférieur) et à l'outil de sélection (bouton supérieur).

Dans l’application OneNote, on pourra ainsi sélectionner un dessin ou un mot et le redimensionner, le copier, l’envoyer sur OneDrive (le Cloud de Microsoft), pour, par exemple, l’intégrer dans un document Word. La suite Office bénéficie aussi d’un onglet “stylet” qui permet de faire des dessins et schémas à la volée. Si le résultat manque de finesse, c’est un point vraiment appréciable de pouvoir intégrer une esquisse aussi rapidement.

Le reste

L’autonomie de la Surface est correcte, sans être exceptionnelle, elle tient les promesses faites par Microsoft : 10 heures en utilisation continue. Avec une utilisation équivalente, elle se retrouve pratiquement égale à celle d’un iPad, avec tout de même un avantage pour l’iPad. En pratique, cela donne une autonomie de deux ou trois jours en utilisation courante. Pendant la période de test, la tablette a été utilisée pour prendre des notes de cours au long de la journée (entre 4 et 6 heures par jour), et de la consultation web en soirée et à quelques moments de la journée. Rechargée au maximum le lundi matin, une alerte de batterie faible n’est apparue que le lendemain en fin de soirée.

Un peu plus anecdotique, les deux capteurs photo sont corrects. Si déjà la prise de vue n’est pas très adaptée sur un iPad, elle est encore moins sur la Surface, on oubliera donc assez vite cette pratique douteuse. Le capteur frontal (3,5 mégapixels à l'avant, 8 mégapixels pour le capteur arrière) fait également bien son job, utilisé pour une ou deux sessions Skype, il ne s’est pas montré plus mauvais ou meilleur qu’une “FaceTime Camera”.

Enfin, l’écran est également plutôt bon. La définition de 1 920 x 1 280 sur l’écran de 10,8 pouces, sans être exceptionnelle, se défend plutôt bien. Les pixels ne sont pas visibles à une distance “normale” de l’écran. Il aura un peu de mal à convaincre face à l’écran Retina de l’iPad Air 2, mais le rendu des couleurs rend justice à l’interface colorée de Windows.

On regrettera l’absence de connexion 4G sur la tablette. Pour l’instant, Microsoft ne commercialise que deux versions (64 et 128 Go) équipées du seul Wi-Fi. Les versions équipées d’une connexion cellulaire devraient arriver d’ici la fin du mois de juin. Comme pour l’iPad, il faudra ajouter une centaine d’euros pour la version équipée pour la 4G.

Justement, concernant les prix : l’entrée de gamme de la Surface se situe à 599 €. Pour ce prix, le modèle Wi-Fi avec 64 Go de stockage embarqué (34 Go effectif, la faute à un OS trop volumineux) et 2 Go de RAM. À ça, il faudra ajouter 149 € pour la Type Cover et 49 € pour le stylet. Il est en effet assez difficile de dissocier ces accessoires tant ils semblent essentiels pour exploiter pleinement la Surface. Comptez 719 € pour la version 128 Go avec 4 Go de RAM. L’addition est salée, car même si la tablette ambitionne de remplacer un PC, pour la majorité des utilisateurs, il s’agira d’un appareil d’appoint. À noter qu'il est possible d'augmenter la mémoire de la Surface grâce au port Micro SD. Même s'il ne s'agit pas du moyen le plus confortable, cela reste un avantage.

Le pari est presque réussi pour la Surface 3, dont cette troisième génération améliore un peu plus le concept de base. L’approche de Microsoft n’est pas dénuée de sens, cette tablette offre l’avantage d’être très flexible dans son fonctionnement, malheureusement parfois au détriment de l’ergonomie. Mais globalement, le compromis est plutôt bon entre un PC complet et une tablette à l’usage plus léger et on sent que Microsoft a réussi a trouver une manière de sortir du carcan des tablettes basée sur un OS mobile.

Il reste encore pas mal de travail à faire sur l’intégration et l’optimisation des applications, devoir passer d’un environnement à l’autre en permanence est plutôt déroutant, donnant une impression d’un système bipolaire. Windows 10, prochaine version de l’OS de Microsoft que l’on attend d’ici le courant de l’été, devrait apporter pas mal d’amélioration de ce côté là. Point positif, la mise à jour sera gratuite pour les Surface 3.

avatar stéphane83 | 

Merci pour le test : je la découvre depuis mardi et elle est vraiment intéressante.

avatar umrk | 

Produit batard sans intérêt

avatar NestorK | 

@umrk :
Un peu comme ton commentaire.

avatar marenostrum | 

il a raison. c'est ni une tablette (pouvoir l'utiliser sur le lit ou canapé ou jardin) ni un portable.

avatar NoxDiurna | 

C'est effectivement un produit batard et c'est bien dommage. Sans intérêt, certainement pas.

avatar Exaoctet | 

"c'est ni une tablette (pouvoir l'utiliser sur le lit ou canapé ou jardin) ni un portable."

c'est justement tout l'intérêt de ce produit....

avatar Domsware | 

@Exaoctet :
Ou le non intérêt : faire 2 choses à la fois et mal. ;-)

avatar nifex8 | 

Un des gros avantage de cette Surface, c'est ça future comptabilité avec la Xbox One. Grâce à Windows 10 il sera possible de streamer ces jeux Xbox directement sur son PC Windows 10 et donc sur ça Surface. J'ai envie de cette tablette rien que pour cette fonction :D

avatar Ginger bread | 

@MacG : revoyez votre objectivité

avatar Florian Innocente | 
@ Ginger bread : @MacG : revoyez votre objectivité Dans quel sens, vous voulez qu'on soit plus objectif ou moins objectif ? D'ailleurs je trouve que votre commentaire manque singulièrement d'objectivité.. D'ailleurs vous n'avez pas lu le test, commentaire posté trop rapidement. L'objectivité n'existe pas dans un test, il n'y a que l'honnêteté et la franchise qui comptent.
avatar Ginger bread | 

@innocente :
Tu ferais donc un très mauvais juge.

Cela manque d objectivité, la franchise n est rien dans ce test si tu es affecté par tes propres sentiments.

Cela s apparente davantage a du Microsoft bashing.

avatar adixya | 

@Ginger bread :
Houlaaaaaa, on s'est senti personnellement attaqué par le test ?
Je n'ai pas vu spécialement de Microsoft bashing dans cet article.

Va faire un peu de yoga ça ira mieux, hein ?

avatar Mécréant | 

@Ginger bread:
"Le pari est presque réussi pour la Surface 3, dont cette troisième génération améliore un peu plus le concept de base. L’approche de Microsoft n’est pas dénuée de sens, cette tablette offre l’avantage d’être très flexible dans son fonctionnement, malheureusement parfois au détriment de l’ergonomie. Mais globalement, le compromis est plutôt bon entre un PC complet et une tablette à l’usage plus léger et on sent que Microsoft a réussi a trouver une manière de sortir du carcan des tablettes basée sur un OS mobile."

--> pas vraiment du Microsoft bashing... L'avis est trop nuancé !

avatar Arnaud | 
Du "Microsoft bashing" avec une note finale de 7 sur 10 ? Mh, non. J'ai nuancé mon avis, j'ai, certes, écrit le test en tant qu'utilisateur de produits Apple, mais en aucun cas je n'ai fait preuve de mauvaise foi. Pour tout te dire, j'ai même définitivement adopté la Surface en lieu et place de mon iPad.
avatar Apollo11 | 

C'est justement dans l'optique du remplacement du iPad et d'un ordi qu'il faut calculer le prix 2 dans 1 de la Surface, je crois. Sur cette façon de voir, le critère prix devient différent.

Aussi, il aurait été intéressant de tester avec Windows 10 Preview.

avatar Sylvain | 
Nous prévoyons un article à part avec notre essai sur Windows 10 :)
avatar Bardyl | 

Intéressant du coup le remplacement. Des raisons précises qui poussent à ce choix ?

avatar Boud | 

L'ipad est largement surnoté en même temps, pas le matos, mais iOS, et la différence d'approche ne justifie pas tout.

Si Windows n'est pas totalement adapté à la surface, iOS est totalement inadapté à l'ipad.

avatar aleios | 

@Boud:
"Si Windows n'est pas totalement adapté à la surface, iOS est totalement inadapté à l'ipad."
C'est parfaitement résumé.
En attendant un iOS exploitant enfin pleinement les possibilités offertes par cette superbe machine qu'est l'iPad, cette surface 3 (ainsi que sa grande soeur Pro) sont des machines très intéressantes par leur polyvalence.
Je vais essayer d'acheter une Pro pour le boulot en remplacement d'un portable.

avatar Mrleblanc101 | 

@Ginger bread :
7/10 et tu crie au bashing ?! MDRR

avatar Pommeduverger | 

@Ginger bread :

La surface 3 n'a été bien noté nul part. En revanche la pro 3 est super.

avatar Smjm | 

@Ginger bread :
Ce test n'est pas un Microsoft bashing, bien au contraire. Lis l'intégralité du test avant de poster ce genre de commentaire inutile.

avatar patrick86 | 

@Ginger bread :
Juger est, par définition, SUBJECTIF.

Une observation peut être objective, pas un jugement.

avatar Ginger bread | 

@patrick86 :
Je te conseille de faire quelques économies en vue d'un dictionnaire.
Contente toi de parler l'article

avatar patrick86 | 

@Ginger bread :

Voici ce qu'on trouve dans dictionnaire pour le mot "objectivité" :

"• philosophie – Qualité de ce qui existe en dehors de l’esprit.
• Qualité de ce qui est objectif, impartial. (Un journaliste qui manque d’objectivité. L’objectivité de la science.)"

Et pour l'adjectif "objectif" :

"• Qui existe hors de l’esprit, qui est indépendant de l’esprit (par opposition à subjectif). Réalité objective.
• courant – Qui n’est pas influencé par les sentiments, les opinions ou les intérêts; impartial, neutre. Rapport, jugement objectif. Enseignant, économiste, journaliste objectif.
• québec – Se dit d’une épreuve à choix de réponses. Test, examen objectif.
• logique – Qui se fonde sur l’expérience, scientifique. Méthode, recherche objective.
• médecine – Qui peut être observé, clinique. Symptômes, signes objectifs.
• Point objectif ou objectif : militaire – cible à attaquer, à conquérir."

En usage courant, le mot peut être dévié d'un sens plus fondamental.

Ouvrez plutôt un livre de philosophie.

avatar Ginger bread | 

@patrick86 :
Tu parlais de juger :)

avatar Mécréant | 

@Ginger bread:

Effectivement, patrick86 ne vous a pas donné la bonne définition. Prenez celles de juger, et vous verrez qu'il n'y est pas question d'objectivité

Résumé de "juger" dans le TLFI (les --> remarques sont de moi):

__________________________
A. - [accent sur la fonction officielle du suj.]
1. Rendre justice
2. Prendre décision en qualité d'arbitre
--> Ce n'est pas ce type de jugement dont nous parlons ici

B. - [sujet désigne une puissance supérieure]: jugement dernier, etc.
--> no comment

C. -
1. PHILOS. Affirmer/nier l'existence d'une chose
2. Avoir/émettre un avis, une opinion
3. [Objet d'ordre moral]: exprimer une opinion personnelle, approuver/blâmer/condamner
4. Se former une opinion, avoir un avis
--> "avis", "opinion", subjectif, subjectif, subjectif
__________________________
Note: Vous pourriez prendre le dictionnaire de l'académie pour le même résultat: "(...) se former, avoir, énoncer un avis, une opinion (...) conjecturer, estimer (...)"

De toute façon,

1) ce type d'article est par définition un "avis argumenté" et non un "jugement"

2) le journalisme doit tendre à l'objectivité, mais on parle de "distanciation critique" plutôt que d'objectivité car l'objectivité totale est extrêmement rare...

Comparaison n'est pas raison...
Mettez cinq personnes autour d'une chaussure et demandez-leur de la photographier, vous aurez cinq photos différentes: de côté (chaussure dans sa longueur), de derrière (le talon seul), de face (les lacets), etc. Nous sommes là dans quelque chose de simple: la reproduction automatique et graphique (2D) d'un objet. Pourtant -, mais le point de vue -sens propre et figuré- change...
Aucune photo ne ment, mais aucune n'est "objective" puisqu'elles sont toutes prises d'un "point de vue" différent

3) Cet article est nuancé, loin d'un prétendu "Windows bashing": la conclusion est plutôt positive!

avatar Ginger bread | 

@Mécréant :
Non merci

avatar Mécréant | 

@Ginger bread:

"Non merci" de quoi?

avatar Exaoctet | 

@patrick86

"Juger est, par définition, SUBJECTIF.
Une observation peut être objective, pas un jugement."

Non là tu dis de la merde (pour pas changer...) Tais toi.

avatar patrick86 | 

@Exaoctet :

Il serait plus correct de dire que, vous n'avez pas compris. Ce qui est bien sûr totalement différent.

avatar Mécréant | 

@Exaoctet:

Voilà un avis mesuré, nuancé, circonstancié... bref, tout aussi pertinent que celui de umrk !

avatar feefee | 

@Exaoctet

"Non là tu dis de la merde (pour pas changer...) Tais toi."

Non , on ne "dis pas" de la merde.

A la rigueur on en mange ou on en fait .

Ta remarque peut donc s'apparenter à un accident fécal ....

avatar Funky-Droid | 

N'importe quoi... Faut arrêter de vouloir sortir des grandes phrases qui au final n'ont aucun sens.
Bien-sûr que vos tests ne sont pas objectifs, tout comme un site Android qui test un iPhone.
Utiliser une sonde pour juger un écran C'EST objectif.
Utiliser sa perception CE N'EST PAS objectif.
Et ce n'est qu'un exemple.

avatar Florian Innocente | 
@ Funky-Droid : Utiliser une sonde pour juger un écran C'EST objectif. Utiliser sa perception CE N'EST PAS objectif. Sauf que, Funky-Droid, aucun de nous n'est équipé d'une sonde à la place des yeux, et en définitive c'est ta perception de l'utilisation du produit au jour le jour qui sera seule juge. J'ai testé récemment un gros iMac Retina. Les tests objectifs avec des apps de bench me disent qu'il est puissant. Mais ma perception, après l'avoir utilisé une semaine, me dit qu'il est inutilisable (ou presque). Heureusement que je n'ai pas basé ma conclusion sur les résultats de la "sonde"… Le tout c'est d'expliquer clairement pourquoi ta perception te fait écrire ceci plutôt que cela dans ton test. Après le lecteur jugera si tes critères sont honnêtes et recevables. D'ailleurs… ton commentaire n'est pas très objectif à notre propos. On a mis une très mauvaise note à un produit phare d'Apple cette semaine et une assez bonne note à un produit phare de Samsung il y a pas longtemps. Comme quoi… Quand tu dis qu'on a mis une mauvaise note à ce produit (7/10 quand même :-D) parce qu'il est signé Microsoft, tu nous fait un (mauvais) procès d'intention.
avatar Chanteloux | 

@innocente :
Florian! Je veux absolument que tu précises ton point sur le gros iMac Retina! Au besoin écris-moi sur mon e-mail! Ou je vais t'appeler du Québec! J'en ai un, gros iMac Retina, avec full options, oui l'écran est merveilleux, oui les tests de Macgé étaient enthousiasmant, mais voilà: avec ma photothèque Lr 5.7, il est deux fois plus lent que mon MBA 11' de base fin 2014! Je ne comprends pas, j'ai fait full Conan installe etc, télé forum spécialisé ne m'aide aucunement! J'attends ta réponse!

avatar Exaoctet | 

Tu t'es fais baisé c'est tout. Fallait pas acheter ça, norage.

avatar Chanteloux | 

@innocente :
Bien répondu Florian.

J'ai le sentiment que si Apple sort un produit de ce genre, ca fera un tabac! Le concept de base est génial, la réalisation à améliorer bien sûr et Apple doit rager de ne pas y avoir penser le premier....

avatar Pommeduverger | 

@Chanteloux :

Le concepts reste un peu bancal je trouve.

avatar stéphane83 | 

Ça paraît pas mais venant d'une Surface Pro 3 qui est d'ailleurs un produit très réussi je n'avais pas cette impression d'avoir enfin une tablette sous Windows comme avec celle-ci.
Je ne suis pas expert en matériel mais j'avais un peu d'appréhension concernant le processeur Atom mais finalement pour mon utilisation je ne vois pas de ralentissements.
Depuis la Surface Pro 3 je suis conquis.
Le seul point on va dire qui me perturbe c'est l'absence de Retina car malgré tout quand on est habitué à la qualité de cette technologie c'est dur dur de revenir en arrière ou de faire sans.
Après Yosemite et ses icônes minuscules sur les nouveaux MacBook c'est pas forcément mieux adapté aux petits formats non plus .

avatar Mac_Gay | 

Cette famille de produit Windows atteint enfin sa maturité. Les versions précédentes avaient trop de défauts ou limitations, bien qu'ils aient été adoptés par pas mal d'étudiants.
Les commentaires acerbes des fanboys qui critiquent la bête et "l'objectivité" de MacG sont aussi étayés qu'intelligents...
Continuez MacG, merci!

avatar cecile_aelita | 

34 Go de dispo pour une tablette de 64Go...
Ça fait 30go de système d exploitation... Et dire qu on reprochait à Apple d avoir des mises à jours trop lourde!! :-)
Sur moi iPhone 5 de 16Go, il me resterais... "-14Go" de place ;-)

avatar cedric1997 | 

Sérieusement, ce n'est pas la première fois que je vois que Windows 8 prend 30 Go sur une Surface... Mais pourtant il n'en prend que 15 sur mon MacBook (installation faite aujourd'hui même)...

Difficile à comprendre, y a-t-il des trucs de préinstallés sur la surface ?

avatar Apollo11 | 

En principe, Windows 10 devrait prendre moins d'espace que les versions précédentes. De combien, je l'ignore. Peut-être 20 gigs au lieu de 30 gis.

avatar alphateam | 

Image de recovery entre autre

avatar slinkytheboy | 

Sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu dans le test l'abonnement d'un an fourni à Office 365 perso.

Perso, c'est LA Surface que j'attendais !
Passons sur la Surface RT qui n'a servi à rien et la Surface Pro 3 qui pour moi a une taille d'écran trop grande en mode tablette only.
J'utilise ma Surface 3 dans les petites interventions chez les clients, elle fait très bien son job. Surface 3 2 Go/64 Go avec une carte SD de 64 Go. Si j'ai besoin de plus de puissance et de fonctionnalités, je me connecte via le client vSphere sur une architecture VMWare ESX ou je prends mon Macbook Pro Retina.
Tour ca pour dire que Microsoft a enfin compris l'intérêt de remplacer la Surface RT par une vraie Surface avec Windows. Et j'attends également Windows 10 (gratuit dans ce contexte) et la compatibilité Xbox.

avatar Raph77 | 

Concernant la capacité, il me semble que l'on peut ajouter une carte sdxc jusqu'à 128 Go et y stocker des fichiers mais aussi des applis...

avatar Arnaud | 
Effectivement, je vais rajouter une ligne sur ce point dans le test.
avatar Liena | 

Ne manque que du volume à ce matériel (et au lumia) pour attirer encore plus les développeurs ! Et il y aura un bel écosystème hard/soft !

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