iCloud : la musique disponible partout [MàJ]

Florian Innocente |

iTunes grimpe lui aussi dans le nuage d'iCloud. Tous les morceaux que vous avez achetés à Apple y sont à disposition, prêt à être téléchargés vers votre appareil iOS en cas de besoin. On peut récupérer un album complet ou des titres à l'unité. Aucun frais supplémentaire pour accéder ainsi à son historique d'achats sur plusieurs appareils iOS.

Concrètement, un nouvel onglet "Achats" figure dans iTunes avec la liste de ses morceaux et l'icône du petit nuage en regard. Deux listes sont présentées, celle lisant l'intégralité de sa bibliothèque et l'autre avec les morceaux absents de l'appareil. Un tap sur le nuage déclenche la récupération depuis le nuage. Mais le procédé peut être automatisé, lorsque vous achetez un morceau depuis votre iPhone par exemple il sera aussitôt synchronisé via le nuage et envoyé vers votre iPad, en Wi-Fi ou en 3G. Ce service est proposé gratuitement, avec une qualité des morceaux en 256 Kbps et 10 périphériques autorisés. iTunes Coud fonctionnera dès maintenant à partir d'iOS 4.3.3.

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Pour ce qui est de la musique que l'on n'a pas achetée sur iTunes ou que l'on a ripée depuis un CD, Apple propose iTunes Match. iTunes scanne ces morceaux et propose de donner accès à leur équivalent dans iCloud. Aucun transfert de fichiers vers le nuage n'est requis, sauf dans le cas où aucune correspondance n'est trouvée. Pour disposer d'un accès via iCloud de cette musique obtenue par d'autres voies, Apple demande 24,99$ par an des morceaux en qualité AAC 256 Kbps.

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Toujours pour ces morceaux non achetés sur iTunes, la limite est de 25 000 titres. A l'inverse, point de limite pour les morceaux achetés sur iTunes. iTunes Match entrera en service à l'automne, mais seuls les Etats-unis l'auront au départ.

[MàJ] : Les nouveautés présentées lors du Keynote de ce soir arriveront surtout à l'automne, mais les possesseurs d'iPhone ou iPod touch sous iOS 4.3 peuvent en avoir déjà un aperçu. L'App Store et l'iTunes Store ont été automatiquement mises à jour. 

iCloud iTunesiCloud iTunes

Comme on a pu l'apercevoir au cours de la conférence, on peut désormais accéder aux applications et titres de musiques achetés sur un terminal. Un nouvel onglet a fait son apparition en bas de l'iTunes Store, tandis qu'on accède à la liste depuis les mises à jour sur l'App Store. Une icône en forme de nuage permet ensuite de télécharger gratuitement le titre ou les applications.

iCloud iTunesiCloud iTunes

Le téléchargement automatique des achats effectués depuis d'autres appareils est en place, pour les applications, la musique et les livres. Avec l'option de le forcer en 3G en cas d'absence de réseau Wi-Fi.

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avatar Surcouf X.1 | 
Sa devient dur a suivre tout çà!!!
avatar bbn | 
L'avantage, c'est que pour 25€ par an, tu peux télécharger des sons en peer to peer et iTunes les détectera et les mettra à ta disposition sur iCloud, et tu pourras ainsi l'avoir n'importe où et au finale tu gagnes pas mal.
avatar vconcept | 
Je me demande si on va aussi pouvoir télécharger en local les fichiers qu'on a depuis iCloud Match. Par exemple pour un fichier qu'on a en qualité pas terrible ça serait top de pouvoir le faire passer en super qualité par le biais d'iCloud ^^ Il n'ont pas non plus précisé le cas de figure où on a pas de réseau 3G sur son iPhone car s'il faut se taper des coupures ça va pas le faire.
avatar master_bate | 
Euh Ouai du coup je me retrouve avec toutes les applications que j'avais supprimer ... Mal fait ce truc.
avatar oxmosys | 
@niicoo76 Exact. J'y ai pensé directement. Je n'installe pas les mêmes app sur mon 3GS, i4 et iPad ... Logique.
avatar rikki finefleur | 
Une chose n'est pas claire avec l'itunes dans le nuage et le service payant : faut-il télécharger le morceau pour l'écouter ou peut-on écouter via streaming ?
avatar eliss | 
Ça marche pour l'app store et l'Ibookstore, mais pas sur l'itunes store chez moi (avec un iPad sous iOS 4.3.2)
avatar rikki finefleur | 
@ kkristof : Oui donc spotify restera sur mon iPhone... Avoir toute sa bibliothèque en ligne était une idée géniale mais à quoi bon s'il me faut la télécharger de nouveau... Idiot
avatar drkiriko | 
ITune match est la nouvelle solution Apple de blanchiment d'argent à 25 euros l'année : tu télécharges de l'illégal (c'est pas bien), tu fais reconnaitre par iTunes match et tu récupères la version légale.... Pas sûr que les major apprécient !
avatar Laurent-Apple | 
Il me semble qu'iTunes match permet seulement de retrouver l'équivalent sous iTunes, et donc le proposer à l'achat, les 25$/an permettent seulement d'écouter ce qu'on a acheter, faut pas rêver hein... Va falloir tout racheter (ou plutôt acheter).
avatar drkiriko | 
@ Dr Troy : Quelle différence entre écouter et acheter et écouter seulement ? Si pour 25 euros tu peux écouter dans la limite de 25 000 titres, pour moi c'est pareil en dehors du fait que je n'aurais plus besoin des cd (je vais gagner une sacrée place).
avatar bbn | 
FAUX ! Les titres achetés sur iTunes seront automatiquement ajoutés sur le cloud sans limite. Et pour 25€ par an, tous les titres (dans la limite de 25 000) acquis légalement chez d'autres prestataire et illégalement seront scannés par iTunes et ajoutés sur iCloud si les musiques sont disponibles sur iTunes.
avatar drkiriko | 
Personne n'a réagit au problème des comptes utilisateurs ?!? Parce que iTunes et moi, j'ai très souvent envie de lui briser...quand il m'installe ou supprime des app sans mon accord (genre ton gamin il charge "prout et compagnie", après maj tu l'a aussi sur ton iPhone, etc... Avec icloud ça va être Terrribleeeee !
avatar drkiriko | 
@ Thsbe : Non, dans ce ça il te supprime les nouvelles app que t'as dans ton iPhone, sauf si tu penses à chaque fois à transférer les achats, et comme on oublie de temps en temps...psss tu perds à coup sûr des app ou des musiques de temps à autres. Essayes et tu verras, c'est un truc de malade.
avatar Ohara | 
Dommage que ça convertisse les fichiers en AAC 256kbps, ça m'aurait intéressé d'avoir quelque chose comme ça pour mes musiques en AIFF/WAV rippées depuis les CDs ou achetées en ligne...
avatar justmoot | 
Lil Wayne sur la photo....
avatar drkiriko | 
À bien y réfléchir, combien n'achètes jamais leur musique ?!? Ces gens vont probablement "reverser" 25 euros de plus que l'année précédente pour se légaliser. Pour les autres ils ont toujours payé, donc ça ne change rien pour eux. Résultat Apple et les Majors sont gagnants !
avatar josephsardin | 
iTunes Match = licence globale !?
avatar Un Vrai Type | 
Pour la partie musique c'est pour l'instant uniquement réservée aux USA : "Some music features of iCloud are available in beta now in the U.S. only and require iOS 4.3.3 on iPhone 3GS, iPhone 4 (GSM model), iPod touch (3rd and 4th generation), iPad, or iPad 2, or a Mac or PC with iTunes 10.3." Je n'ai pas d'icône "achat" sur iTunes sur mon iPhone ; par contre ça fonctionne pour les apps. En France, il va sûrement falloir attendre de nouveaux accords avec les majors. Les accord actuels ne doivent permettre le service qu'aux USA.
avatar Un Vrai Type | 
J'aimerai bien savoir comment vous avez fait la capture d'écran des réglages du store où l'on voit la possibilité d'activer le cloud pour la musique, les apps et les livres. Sur mon iPhone je n'ai que les apps et les livres. Rien concernant la musique et si je vais sur iTunes : pas de nouvel icône "achats".
avatar RaZieL54 | 
@liocec @fmen "iTunes Match = licence globale" A priori non. L'objectif de la licence globale est d'offrir un revenu décent aux artistes (ndlr les createurs) non indexe sur les ventes et gere par un système social national. Elle exclue donc le modele commercial actuel visant a retribuer uniquement les créateurs d'oeuvres commerciales et bénéficiant de la puissance d'un marketting de masse. La licence globale si elle est favorable aux créateurs et la la diversité artistique est par contre totalement défavorable pour l'industrie du divertissement. C'est pour ca que l'industrie du divertissement l'a combattue de toute ces forces et a fait émerger des systèmes comme hadopi. iTunes macth et iCloud n'offre pas de licence globale et le prix de l'abonnement annuel va aller en partie dans la gestion du data center et sa plus grosse partie va aller dans les poches de l'industrie du divertissement, sinon aucune maison de disque n'aurait signé avec Apple. Dans l'histoire le grand perdant est l'artiste, suivi de pres par l'ingenieur du son, car il ne faut pas se leurrer, l'industrie du divertissement ne va pas reverser grand chose aux createurs. LEs seuls qui vont s'en tirer correctement , sont les artistes indépendant qui publient directement sur iTunes sans etre liés à une maison de disque: soit une minorité. L'histoire du blanchiment? deux hypotheses: iTunes match peut identifier un rip légal (qui n'existe plus en France de toute façon depuis hadopi) d'un telechargé. Les possesseurs de telechargés seront alors communiqué à l'industrie du divertissement avec contenu de la bibliothèque, nom, adresse et coordonnées bancaire qui pourra alors porter plainte. Possible mais peu probable, ou alors pour les bibliothèques de plus de 25000 morceaux (soit plus de 2080 cd) L'autre hypothese c'est que l'industrie du divertissement ayant fait ses comptes prefere disposer d'une rente annuelle croissante plutôt que de faire une croix sur les millions de morceaux telechargés et de se lancer dans des procédures coûteuses de recouvrements. Apple etant le premier vendeur de morceau au monde et le plus gros fournisseur de lecteurs multiumedia, l'industrie gagne à laisser à un seul intermediaire la gestion commerciale et n'a plus qu'a profiter des rentes. Cette industrie fonctionne deja sur le principe de la rente, la c'est une sécurisation du systeme... Dans l'histoire il faut comprendre que l'industrie du divertissement est dans une impasse. Sa fortune se fait sur le reachat cyclique de bibliothèque et sur de la production minimale mais optimisée commercialement. Le CD et le DVD sont trop durables, le SACD et le Blueray ne se vendent pas et le téléchargement P2P ou streaming explose. Les rentiers de l'industrie du divertissement n'y trouvent plus leurs comptes sur le long terme. Les dépenses pour mettre en place des systèmes aussi inefficaces qu'incohérent qu'Hadopi sont colossales et non rentables. Apple etant le principale diffuseur de fichiers par l'intermédiaire d'iTunes store, d'iPod, iPad et iPhone, elle offre la tous les avantages clefs en main tout en préservant le système de rente. L'industrie du divertissement n'a plus qu'a se préoccuper un minimum de la production commerciale et du marketting en abandonnant les circuits de commercialisation... Le corolaire de ceci c'est: - disparition des formats d'encodage diffèrents de l'AAC, MP3 en premier (hormis le libre evidement) - affaiblissement a long terme de l'industrie du divertissement - appauvrissement de la diversité artistique et marchandisation de la culture Les artistes se passant de maison de disques en commercialisant directement leurs creations sur iTunes seront bien evidement gagnants, mais on restera tout de même dans un modèle favorisant le marketting au détriment de la creativité...
avatar 2fast | 
@ rom54 : En meme temps les artistes c'est bien gentil, mais la méchante industrie du divertissement elle est là pour financer leurs projets. Si y'a pas de sous, y'a pas de production musicale. Être indépendant ce n'est pas une fin en soi, même si c'est à la mode.
avatar RaZieL54 | 
En France, la majorité des artistes est bénéficiaire du RSA et d'autres aides sociales les préservant d'une pauvreté totale! Et l'industrie du divertissement n'est pas innocente dans cette paupérisation de la communauté artistique... L'industrie du divertissement touche des rentes, se verse des salaires, des "dédommagements",... colossaux fait sur le dos des artistes, des ingénieurs payés au lance-pierre, des consommateurs et des citoyens (oui, cette industrie récupère une partie des impôts et taxes). La constitution fait elle même les frais du train de vie injustifiable de ces barons de l'industrie du divertissement. Combien représente, en pourcentage par année, les salaires des directeurs des filiales d'Universal et de la Sacem par rapport aux subventions nationales? "la méchante industrie du divertissement elle est là pour financer leurs projets" L'industrie du divertissements finance ses projets, markettés, budgettés,.. L'industrie du divertissement ne finance aucun projet artistique en dehors de ses produits. Ce sont les artistes qui doivent aller quémander des fonds auprès des localité, des fonds du ministère de la culture, aller sonner aux portes des fondations privés,... pour esperer faire vivre leurs projets. Et quand l'un de ces projets atteint une forte visibilité, alors la oui l'industrie du divertissement arrive, contrats en mains pour "financer" l'artiste... Combien, l'industrie du divertissement donne t-elle aux écoles de musiques, aux écoles des beaux-arts, aux écoles de cinémas? "S'il n'y a pas de sous il n'y pas de production musicale" S'il n'y a pas la puissance marketting de l'industrie pour vendre sa soupe, il est vrai que cette "production musicale" ne se vendra pas! Mais s'il n'y a pas le pouvoir commercial de l'industrie cela n'empeche nullement l'artiste de produire son oeuvre. Il n'y a qu'a voir tous les vrais artistes qui se produisent ici et la, dans la rue, le metro, les petites salles, cafés, gallerie (qui eux leurs donnent une chance), et tout ceux qui mettent leurs oeuvres en creative common sur le net. Mais il est vrai que l'industrie du divertissement met son argent pour aussi racheter petites salles, petits theatres, petits cinémas,... pour y faire passer sa production uniquement! L'art doit il etre une marchandise? La culture doit elle etre un produit à valeur commerciale? Un artiste doit il marketter son oeuvre avant de la creer? Aujourd'hui la puissance de l'industrie du divertissement repond par la positive à ces trois questions, hélas, les Etats aussi. Si l'artiste subit une contrainte sociale, économique ou politique qu'en est il de la valeur de son oeuvre? Et pourquoi les dictatures commencent elles par s'attaquer au contrôle de l'art et de son expression? Etre indépendant ce n'est pas une fin en soi, c'est un préalable à la créativité et a la liberté d'expression. Etre artiste, ce n'est pas etre banquier, assureur ou commerçant, c'est un engagement de vie, une renonciation à la richesse financière acquise du traffic de marchandise, c'est une vie consacré à la créativité, a la production...
avatar tritor | 
Il y a une chose que je me demande, c'est si Apple permettera de supprimer un morceaux directement depuis l'iPhone et autre car sinon le nuage ne règle pas du tout le problème de place…

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