BeOS aurait pu être le système d'exploitation de l'iPhone

Florian Innocente |

Parmi les scénarios étudiés par Apple lors de la conception de l'iPhone il y eut celui d'utiliser BeOS comme système d'exploitation. C'est une anecdote qu'a glissé Jean-Louis Gassée dans son dernier billet sur Monday Note.

Le cofondateur de Be Inc y raconte qu'au lancement du projet iPhone, un ingénieur d'Apple (ancien employé de Be), était allé prendre langue avec Palm (devenu propriétaire de BeOS). Il proposait d'acheter le code de BeOS pour 800 000 $. Apple ne demandait rien d'autre, aucune assistance technique, pas de royalties à payer non plus. Le code brut et c'est tout.

BeOS

Gassée ne donne pas le nom de l'ingénieur en question mais le décrit comme particulièrement doué pour faire fonctionner du logiciel sur une architecture matérielle différente de celle pour laquelle il a été écrit à l'origine.

« BeOS était un système d'exploitation compact, léger… tirez-en vos propres conclusions », écrit Jean-louis Gassée. Il découvrit cette histoire, et la réponse négative de Palm, lorsqu'il devint président de Palm Source, une entité créée en 2002 pour vendre des licences de Palm OS.

Après avoir aussi étudié l'hypothèse de baser le futur iPhoneOS sur Linux, c'est comme on le sait la solution d'un OS X dégraissé qui fut retenue. Dans son billet, Gassée observe d'ailleurs avec une certaine admiration le travail réalisé. Qui a consisté à lancer un nouvel OS mobile plus agile, moins lourd, moins exigeant en ressources, sur certaines des fondations d'un OS X/macOS qui n'a cessé de grossir depuis et se complexifier.

L'un de ses anciens collègues chez Apple, ajoute Gassée, lui disait récemment qu'il y avait environ 10 000 bugs référencés et encore non corrigés dans macOS. La part de ceux qui posent véritablement problème est évidemment infime sur ce total, mais c'est une illustration comme une autre de l'héritage que doit trainer derrière lui le système des Mac.

Par cette anecdote, il est amusant d'apprendre que par deux fois donc, Apple a envisagé de tout miser sur les travaux du petit Be pour un projet majeur. La première occasion date de 1996, lorsque BeOS fut ouvertement en compétition pour devenir le futur système d'exploitation du Mac. Be Inc en aurait voulu 300 millions de dollars, avant que Jobs n'emporte finalement l'affaire avec NeXT en se vendant à Apple pour 429 millions.

avatar Jean-Jacques Cortes | 

J'ai vu la BeBox en fonctionnement à une Apple Expo. Elle enterrait vivant n'importe quel Mac de l'époque. Son interface était un régal et vraiment multitâche.

avatar Powerdom | 

@Jean-Jacques Cortes

Je l'ai vu également. Je me souviens d'un vase brillant en 3D tournant sur lui même où se reflétait ce qui l'entourait.
La fluidité était spectaculaire pour l'époque. Disons vers 1994

avatar melaure | 

J'ai de suite installé BeOS 1 sur mon clone Starmax 4000 de l'époque, et franchement on avait une machine deux fois plus rapide que sous le système 7 !!! Mais trop peu de logiciels ...

J'avais l'impression de revivre l'expérience Amiga, une autre plateforme qui fumait le système d'Apple avec son OS réellement multi-tâches ...

Bref, un excellent OS qui à fini à la poubelle. Arrivé trop tard ...

avatar Lemmings | 

BeOS a également été considéré comme une option intéressante pour le futur de l'Amiga au passage. L'OS reprenait les côtés fort de l'AmigaOS (multitache, léger, rapide) avec ceux des OS modernes (mémoire protégée, gestion multi CPU...).

avatar C1rc3@0rc | 

Quand on étudie BeOS on se rend compte qu'il etait certainement tres en avance sur son temps et que sa conception permettait le multiprocessing comme les Unix ce qui releguait MacOS et Windows bien loin... C'etait un superbe travail comme il y en avait beacoup a l'epoque.

On peut d'ailleurs se demander si Apple n'a pas simplement considerer RISC OS, qui etait lui aussi tres en avance et par definition tres adapté aux ARM... D'autant qu'au moment de la conception de l'iPhone, RISC OS etait entre 2 eaux et certainement ouvert aux propositions d'Apple...

Apres, la qualité technique ne suffit pas surtout qu'a l'epoque il y avait le monopole Wintel qui ecrabouillait tout sur son passage et ne tolerait pas l'existence de la moindre concurrence.
Faut bien voir que des excellents techniquement comme Sun, SGI, Amiga, ... ont fini par sombrer sous les coups sous la ceintures porté par Intel et Microsoft qui n'ont cessé d'utiliser des techniques de voyoux pour s'imposer.

Si Apple a survecu, cela releve du talent de Jobs et de celui d'une communauté d'utilisateurs devouée et resistante mais aussi du miracle.

Maintenant, considerer BeOS comme systeme pour un smartphone... Je pense qu'il y avait trop de travail d'adaptation, car BeOS etait typiquement fait pour le multimedia et les stations de travail.

Et puis tout y etait trop different de MacOS/NeXT Step, jusque dans la philosophie meme. Avec MacOS X Apple pouvait garder des equipes communes pour 95% des 2 OS et il fallait specialiser les equipes juste sur la partie du micro-noyau qui devait tourner soit sur PowerPC/x86/ARM, l'interface et les fonctions propre a la telephonie.

Avec BeOS Apple aurait du maintenir 2 equipes completes qui travaillaient sur 2 projets differents, tout en assurant la comunication entre les deux OS... Il est probable qu'a cette epoque Apple n'en avait simplement pas les moyens financiers.

avatar Hurrican | 

Normal, BeOS était basé sur le système AmigaOS.
Celui-ci étant figé à cause des batons qu'Irvin Gould a mis dans les roues des repreneurs de Commodore (pour repousser les délais légaux qui auraient permis une enquête sur ses malversations), Gassée a décidé de s'en inspirer pour développer BeOS. Il l'avait même appelé de manière humoristique l'AmigaOS 95, pour faire un parallèle avec Windaube 95. ;-)

avatar byte_order | 

> Normal, BeOS était basé sur le système AmigaOS.

Techniquement, il n'y a guère que les Data Translators, issus d'ailleurs d'un portage fait par un développeur tiers, qui peuvent vraiment revendiqué être un héritage de AmigaOS.

Sur d'autres plans, par contre, oui, le parcours de BeOS a plus de point commun.

avatar Lemmings | 

Il me semble que BeOS avait aussi un système de DataTypes à la AmigaOS. C'était très inspiré ;)

avatar byte_order | 

Oui, c'est précisément ce que je disais ;-)
Le Translation Kit est directement la reprise d'un partage open source des DataTypes d'AOS fait par un dev tier de l'époque.

Mais l'héritage technique s'arrête là. Beaucoup d'autres choses étaient largement différents. Y compris (et surtout) l'approche multithread en avance totalement sur son époque. Hélas. Car c'est en parti pour cela que le portage rapide des applications existantes n'a pas peu avoir lieu et les developpeurs n'avaient pas encore une culture parallelisme du code très importante à l'époque...

avatar fte | 

"à l'époque"

Oh, c'est toujours le cas. Le parallélisme est une affaire excessivement complexe que peu de développeurs attaquent sereinement. C'est un des facteurs derrière le gain de popularité des langages fonctionnels - immutabilité.

avatar byte_order | 

C'est pas faux, mais en dessous y'a une meilleure exploitation native du parallelisme quand elle est possible par les frameworks et autres couches technos tierces, alors "qu'à l'époque" c'était clairement au developpeur de l'application de faire explicitement le boulot de l'exploiter ou pas.

Et dans le cas de BeOS, l'option "ou pas" n'était pas possible pour toute application graphique. Cela n'a pas aidé au portage d'applications graphiques existantes sur des plateformes encore très monothreadé par défaut.

avatar C1rc3@0rc | 

@fte

C'est vrai et d'ailleurs assez etrange puisque le parallelisme est present dans les bases d'Unix et que tres vite le multiprocessing, meme en micro, est devenue une evidence de developpement.

J'ai tendance a penser que le probleme vient de la domination de Wintel, avec le x86 qui n'a jamais ete adapté a la multiprogrammation a l'inverse des architecture RISC ou EPIC. Et puis il y a la domination du C - et ses derivés - qui est purement et etrangement un langage séquentiel. On a bien vu des tentatives pour paralleliser C mais elles n'ont jamais des reussites. Maintenant on a tendance a passer par des API (le pitoyable Grand Central, OpenCL, ou le tres populaire CUDA) , ce qui n'est pas a mon sens une bonne solution.

Certes les langages fonctionnels ont l'avantage etant de haut niveau de masquer la question du modele d'execution derriere la logique fonctionnelle.
Mais ils ne sont pas les seuls, des langages proceduraux (modula, ADA) et objets (Simula, Eiffel) et meme de script (Swift - pas celui d'Apple http://swift-lang.org/about/index.php) permettent de gerer la multiprogrammation nativement.
Bon je persiste dans le camp des admirateur de Lisp en pensant que c'est le langage qui reste toujours le plus en avance, surtout sur ses successeurs, et qu'en multiprogrammation il permet depuis longtemps de faire mieux et plus simplement que les autres. Apres il faut considerer que la vie est une parenthese ;)

avatar Matlouf | 

C'est vrai que le fluidité était impressionnante, j'avais vu à l'époque des serveurs survitaminés sous NT à l'agonie pour faire la même chose que ce qu'une BeBox avec ses deux PPC 603 faisait les doigts dans le nez.

avatar House M.D. | 

Pour l'avoir utilisé pendant quelques années à côté de Windows, ce système était vraiment excellent, il est juste dommage qu'il n'y avait que si peu de gros développeurs pour amener des logiciels tiers reconnus.

avatar VincentGouv | 

Oui... vraiment dommage que ce système n'ai pas pris...

avatar 421 | 

Jean-Louis Gassé a toujours eu talent de travailler au développement de bons produits, techniquement parlant, mais un bon produit qui ne se vends pas est-il un bon produits ?

avatar melaure | 

Oui comme Next ;)

avatar béber1 | 

euh, NeXTet NeXTSTEP ont bien été vendus et absorbés.
A moins que ce soit le contraire…chai plus

avatar C1rc3@0rc | 

@421

Quel pseudo dis donc :)

«Jean-Louis Gassé a toujours eu talent de travailler au développement de bons produits, techniquement parlant, mais un bon produit qui ne se vends pas est-il un bon produits ?»

Oui c'est un bon produit.. technique.
Ce qui est mauvais c'est la strategie marketing.

Est ce que Windows etait un bon produit? Techniquement la reponse est non clairement. Est ce que Microsoft avait une bonne strategie commerciale, la reponse est oui.

Donc on peut avoir un bon ou un mauvais produit, cela n'a rien a voir avec sa réussite commerciale. Longtemps Gassé a pensé comme un ingenieur, a vouloir faire le meilleur produit. Il est devenu un tres bon analyste, comme il le dit en tirant partie de ses erreurs (et faiblesses), en integrant la dimension commerciale et marketing.

tu peux reprendre la plupart des OS et materiels de l'epoque, ils etaient excellents, innovants, fonctionnels.
Mais la reussite commerciale c'est le PC sous Windows, le pire de ce qui existait... pourquoi, parce qu'il y avait derriere une politique monopolitsique totalitariste ayant comme seul objectif d'asservir un marché en croissance a un interet purement financier.
Un des modeles qui a inspiré ce systeme etait celui qui a permis a Rockefeller de faire fortune. Il n'y a aucun element technologique la dedans et l'approche a ete optimisé avec un mode de diffusion top-down (dirigeants vers l'employé => employé vers grand public), alors que les autres systemes informatiques s'adressaient aux ingenieurs, chercheurs et inventeurs/bricoleurs (les maker et bidouilleurs d'aujourd'hui)

avatar KrummenHacker | 

Je partage l'avis que BeOS était un OS très intéressant, mais j'estime qu'Apple a très bien fait d'utiliser la même base pour macOS et iOS.

avatar béber1 | 

KrummenHacker
"mais j'estime qu'Apple a très bien fait d'utiliser la même base pour macOS et iOS."

oui, sauf qu'Apple ne semble pas en profiter davantage, en étendant plus cette cohérence logicielle

avatar nicolas | 

@béber1

C'est à dire? Tu penses à un rapprochement des interfaces graphiques?

Parce que sinon, au délai des GUI, il y a de nombreux rouages communs aux 2 systèmes!

avatar béber1 | 

@nicolas

non, c'est d'une manière plus générale.
Mon point de vue est que iOS et Mac OS X doivent encore garder leur specificités respectives.
iOS étant surtout un OS mobile d'expérimentations, notamment en ce qui concerne l'explorations de nouvelles interactions H-M (tactile, haptique, vocales, RA peut-être demain, etc.).

Le fait qu'Apple ne pousse pas assez pour l'instant plus loin ces expérimentations dans un "vrai" iPad Pro (au delà de 14"), et du fait qu'elle en propose pas aux éditeurs de logiciels Pro une base d'expérimentations suffisante pour la refonte ergonomique de leurs logiciels phares (surface d'écran conséquente pour une refonte des interfaces et des gestures multipoint+stylet en utilisation, par exemple)… est un autre problème.

Le problème est de donner un cadre OS X unificateur à tout cet ensemble de terminaux épars (comme pour l'aTV aussi, voire même pour des éventuelles iGlass).
En gros de créer un vrai "écosystème OS X", notamment parce qu'ils partagent une base logicielle commune, et dans laquelle et par laquelle les Mac comme les iMobiles pourraient plus reliés.

Cela induit une notion de "cloud OSX", différent d'iCloud parce qu'il y aurait, selon les circonstances, des nécessités d'ordre pratique: de rapidité, de proximité/confidentialité, d'indépendance au Net, etc.
bref un cloud OS X "local", dont un nouvel appareil comme un serveur domestique (ou un mac dédié) pourrait être la pierre centrale ou angulaire.

Il pourrait être l'assise dans une maison (voire une TPE pourquoi pas) de HomeKit pour la domotique, de Healthkit, pour des personnes malades ou handicapées au foyer, un successeur des Time Capsule, etc.
bref une sorte de "Hub numérique" qui assoirait un écosystème OS X, et donc la plateforme OS X de manière plus solide et plus globale.

Mais encore faut il qu'Apple veuille aller dans le sens des clouds locaux, et de la création de terminaux puissants, comme celle des Mac.
Ce n'est pas le vent dominant aujourd'hui.

avatar Philbee | 

Et que dire de technologies comme BFS !

En tout cas, je verrais bien Jean-Louis Gassé CEO d'Apple...

avatar melaure | 

Mais pas un financier non plus ...

avatar PierreBondurant | 

@Philbee

C'est une excellente idée. Un peu moins de bling et de nombrilisme communautaire, un peu plus de software et d'innovations, ça ferait pas de mal à Apple!

avatar byte_order | 

Le concepteur principal de BFS est chez Apple depuis pas mal d'année déjà. Impliqué dans Spotlight mais, plus probablement, dans APFS.

avatar Chris K | 

J'ai eu une BeBox et j'ai développé dessus.... Un régal. Avec également des prototypes d'applications à tomber par terre (domotique, explorateurs de fichiers ...).
Le top c'était quand même le système de fichier. Le moins top (pour moi) c'était les API en C++ :-)

avatar BeePotato | 

@ Chris K : « Le moins top (pour moi) c'était les API en C++ :-) »

Ah, ça… Rien que pour Cocoa, l’achat de NeXT valait le coup ! :-)

avatar Lemmings | 

"avait pris langue avec Palm"

C'est quoi le sens en français ?

avatar Lemmings | 

Non en fait tout l'article est impossibles à comprendre. Un ingénieur Apple ancien de BeOS en contact avec Palm ? Puis Gassé président de Palm OS ? Toujours quel rapport avec Apple ?

Houla... C'est confus :D

avatar colossus928 | 

@Lemmings

J'ai également mis un certain temps à comprendre...

Ils ont juste écrit que l'ingénieur d'Apple avait appelé Palm pour lui acheter BeOS.

Gassé, fondateur de Be, a appris cette histoire en devenant patron chez Palm et la raconte aujourd'hui.

avatar Florian Innocente | 

@lemmings : "avait pris langue avec Palm". C'est quoi le sens en français ?

Ben le même que "prendre langue" en français…

avatar DG33 | 

@innocente

Oui, mais après une phase d'interruption, d'où le préfixe

avatar DG33 | 

@Lemmings
Et une petite recherche sur ces termes ? C'est plus rapide que poster ici et ça évite de vivre un petit moment de solitude.
D'autant que l'équipe MacG est connue pour sa verve (quoique MacPlus était pas mal non plus sur ce point) et ses jeux de mots, et rarement à reprendre.

avatar Lemmings | 

@Florian Innocente : j'ai compris le sens, mais c'est vraiment de la formulation de journaliste ça, en toute franchise, ça n'apporte pas grand choses à l'article. Sauf un petit plaisir de ton côté ? ;)

@DG33 : un moment de solitude ? Carrément... Hé bien nous avons des vies passionnantes :D

avatar HoulaHup | 

@ DG33 : oui, une verve d'au moins 20 cm.

avatar Danny Wilde | 

J'ai raté cet OS dans ma jeunesse.
Est ce qq sait s'il on peut le faire tourner sur une vmware ou autre ? Est-il encore téléchargeable ?

avatar Lemmings | 

Chercher BeOS R5 personnal edition

avatar byte_order | 

Ou Haiku-OS, sa réécriture en open-source avec quelques nouveautés technos ajoutées en plus (comme un système de packaging sous forme de surcouche au système de fichiers...)

avatar Lemmings | 

Ha oui c'est vrai !

avatar TotOOntHeMooN | 

J'ai longtemps utilisé BeOS (acheté à la FNAC) sur mon dual Celeron 333Mhz.
C'était un avion de chasse cet OS. Une réactivité sans pareil pour le traitement audio et un multitache à des lieux de OSX. La copie des fichiers (capacité) se voyait en temps réel et il était même possible de les mettre en pause simplement... Au final, je suis passé sous NT4 puis 2000 pour des raisons de logithèque. (un grand bond en arrière)

Cet OS n'avait aucun lien direct avec l'Amiga, mais des concepts y étaient semblables.
(au point que l'émulateur CPC, ACE, existe aussi bien sur MorphOS et sur Haiku)

Steve Jobs a remporté le ponpon, mais NeXT Step était bien moins performant.

avatar stefhan | 

BeOS... J'avais un dual boot sur mon PowerMac et je bossais sur les deux plateformes. Un vrai plaisir :)

avatar aventurier | 

La classe de cet OS était d'activer et désactiver à la volée les cpu. Et rien ne plantait !!!

Ca tuait tout les autres OS.

J'avais vu une machine avec les 8 procs.

Bref il y a encore plein de chose à reprendre de BEOS dans nos OS actuels!!!

avatar BeePotato | 

@ aventurier : « La classe de cet OS était d'activer et désactiver à la volée les cpu. Et rien ne plantait !!! »

Remarque, ça, on peut tout aussi bien le faire avec Mac OS X (le logiciel nécessaire est fourni avec les outils de développement) et ça ne plante pas plus (heureusement !).

Mais c’est vrai que ça faisait une démo amusante (particulièrement pour l’époque), surtout avec les jauges CPU à LED en façade des BeBox. Si je me rappelle bien, on pouvait même (au moins dans les premières versions) désactiver le dernier CPU… et se retrouver avec une machine figée.

avatar leber726 | 

Jean Louis Gassée, il était dans la classe de mon oncle au collège à Saint Pol de Léon.

Voilà, c'était juste pour raconter ma vie.

avatar melaure | 

Sympa de relire tout ça, mais Amiga OS n'est pas tout a fait mort.

Je vous invite a venir a la prochaine Alchimie a Tain l'Hermitage, fin 2017 (c'est bi-annuel), avec probablement les nouveaux Amiga X5000.

Les Gones du Mac ont un stand depuis 3 éditions, et du coup ça me donne envie d'amener une machine sous BeOS ...

avatar Lemmings | 

Après avoir été très longtemps sur Amiga j'avoue que j'ai beaucoup moins suivi ce qui c'est passé. Cela dit j'ai toujours mon 1200 en tour officiel avec carte blizzard 1260, extension scsi-2 et pas mal de mémoire ;)

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